PAULINE PERPLEXE
Pauline Perplexe est le nom d'une ancienne maison familiale située à Arcueil, gérée par des artistes et reconvertie en un lieu indépendant de production artistique et d’exposition depuis 2015.
La dynamique de ce lieu et sa construction au quotidien, se nourrissent des tropismes de chacun. L'espace est réparti sur deux niveaux en ateliers et salles d'expositions et se combine sans cesse différemment, selon les exigences et la singularité de chaque projet. La programmation prend des formes multiples: concerts, lectures, expositions, projections et autres initiatives. En invitant des artistes d'horizons variés à se saisir de cet espace comme d’une plateforme, Pauline Perplexe veut favoriser l'essaimage d'une scène naissante et construire les meilleures conditions possibles d’expérimentation et d’émergence de nouvelles formes.
Le contexte géographique du pavillon occasionne un type d'échanges basé sur des relations de proximité et de coopération. Les liens tissés avec les entreprises du secteur de l’artisanat et les établissements scolaires créent un terrain propice à engendrer de nouvelles perspectives chez les artistes.
Ce projet a été rendu possible grâce à l'association Plateau Urbain et au soutien de la mairie d’Arcueil.
http://www.plateau-urbain.com/
http://www.arcueil.fr/
Horaires d'ouvertures, sur rendez-vous.
PLAN / CONTACT
90 Avenue de la convention
94110 ARCUEIL
RER B. Station Laplace
paulineperplexe@gmail.com
tel: 06.67.28.86.97
ou: 06.61.70.37.22
RER B - STATION : LAPLACE
Chatelet-les-halles / Laplace: 13min
Horaires d'ouvertures, sur rendez-vous.
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BLIND ALLEYS AS OCULAR EX VOTO - Gaëlle Cognée
Une exposition de Gaëlle Cognée
Commissariat Sarah Holveck
Du 4 au 12 Mars 2017
En partant Bloch rendit la clé et se demanda s’il venait bel et bien d’appuyer sur la sonnette.
La gare routière donnait sur une coulée trop bruyante de voitures, saturée de gaz d’échappement. La place centrale offrait en grande pompe une connexion à grande vitesse. Une force centrifuge le conduisit à s’enfoncer dans les rues escarpées qui s’étiraient juste derrière. Il y avait des tapis qui séchaient sur des murs peints, devant lesquels étaient garées les voitures bâchées. Rapidement il se cogna à une première impasse. Il dériva dans une direction, puis dans une autre, et fut encore contredit dans son élan par les déchets de plus en plus massés qui stagnaient au sol. Il lui sembla qu’ils prédisaient la fin de la rue. Plus loin des hommes à l’arrêt le regardèrent passer. Pendant un instant leurs yeux se firent insistants et sans pudeur, puis ils reprirent leur conversation. Soucieux de justifier sa présence, il regarda longuement goutter un ballon d’eau chaude. Un aboiement survint derrière le mur. Sentant Bloch immobile, il s’arrêta mais, aux aguets, se répéta au premier mouvement. Bloch reprit alors sa route, et les visages observateurs s’organisèrent rapidement en avant-postes des prochaines rues sans issue. Il entendit le rebond d’une balle, il s’approcha, mais une équipe de trois enfants dessinait déjà un nouvel espace clos. Bloch eut l’impression de plus en plus ferme que ces corridors s’étalaient en un plateau de jeu, certainement construit à la hâte, bien qu’il lui sembla répondre au plan d’une raison sans faille.
Sarah Holveck