

Léa Rivière de dance for plants propose un workshop d’une après-midi dans le jardin de Pauline Perplexe avant le déménagement prévu en fin d’année, comme une façon de passer un moment dans l’intimité des savoirs d’un lieu. Comment fait-on lieu, et comment les lieux qu’on fait et qu’on défait, qu’on transforme, nous font et nous défont, nous forment et nous informent, nous transforment ? On y prendra le temps de se raconter les histoires des choses, les traces et les souvenirs, et de se regarder bouger dans les endroits qu’on écoute (et peut-être y déposer d’autres histoires à déplier plus tard).
dance for plants propose des workshops et des performances dans des jardins, des écoles, des forêts, des appartements et des musées. Le collectif est en résidence long terme au Laboratory for Aesthetics and Ecology (Danemark) et a travaillé dans différentes universités et centres d’arts à Paris, Bruxelles, Anvers, Copenhague, Helsinki, Stockholm, Väjxö, Reykjavik, Montreal, New York, Brno, Aix-en-Provence, Bourges, Marseille et en Ariège.
Léa Rivière est danseuse et thanadoula. Elle fabrique des endroits où prendre soin des relations entre les mort·es et leurs vivant·es, dans différents contextes et temporalités. Elle a fondé le collectif dance for plants (2016) et publié les textes ‟Je suis pas trans dans la forêt”, ‟Danser est un Service Écosystémique et être trans aussi” et ‟Lesbiennes géologiques, bites de meufs et autres histoires – un poème étendu”. Elle tourne actuellement son solo armes molles (2021).
À l’invitation de Christel Conchon dans le cadre de Eaux Courantes, une résidence croisée par La Bièvre entre Pauline Perplexe et Bétonsalon – centre d’art et de recherche.
Avec le soutien du ministère de la Culture – DRAC Ile-de-France / Été Culturel